tag:blogger.com,1999:blog-90776227084686533072024-03-14T12:18:19.382+01:00Encore un blog politique...Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.comBlogger68125tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-79455472940857439532007-11-20T09:24:00.001+01:002007-11-20T09:24:20.832+01:00La Suisse s'ennuieJe veux aussi participer à l’hystérie face à l’explosion de la délinquance juvénile. Ces derniers jours, on a rien trouvé de mieux à faire que de taper de toutes nos forces sur les jeunes ; vous savez, ceux qui laissent les pieds sur les sièges dans le train et qui écoutent de la musique trop fort à l’arrêt de bus. <br />A en croire les médias on assiste à une hausse sans précédente de la violence, un peu comme dans les banlieues françaises. Certains proposent un couvre-feux, d’autres un uniforme obligatoire, des caméras de sécurité partout… On entend que la tolérance zéro sera appliquée à l’encontre des taggeurs.<br /><br />Récapitulons. Nous sommes en 2007. On se plaint de la fumette, des tags, des bagarres, des incivilités. On a inventé tout ça depuis l’an 2000 ? Souvenez-vous comme c’était mieux avec les punks, les hippies, les junkies, les soixante-huitards, les skinheads… <br /><br />Oui, il y a des jeunes délinquants. Rappelez-vous seulement les discours que vos parents tenaient sur ces punks et ces hippies. Nous n’inventons rien. J’ai cependant un peu de peine à admettre que l’on assouvisse notre désir d’ordre par des mesures qui s’appliquent uniformément à tous les jeunes, délinquants ou non. Pour quelle raison devrait-on suppléer aux parents en imposant un couvre-feux à 22 heures pour tous les enfants de moins de 16 ans ? En dehors d’une hypothétique lutte contre le mauvais goût, qu’est-ce qui justifie l’imposition d’un uniforme dans les collèges ? Je suis sans doute un criminel aux yeux de ces politiciens vertueux : j’avoue qu’avant 16 ans (peut-être même à 14 ans), j’étais sorti jusqu’à minuit pendant mes vacances d’été, j’avais bu de la bière et j’avais même fumé une cigarette. Mais que pouvait donc bien faire la police, s’il vous plaît ? <br /><br />Si nous voulons vraiment rétablir un semblant de sécurité, nous pourrions revoir certaines peines à la hausse (comme fixer une peine plancher pour les meurtres), ou appliquer réellement le Code pénal pour ceux qui commettent des infractions ; mais ne punissons pas ceux qui n’en commettent pas. Il ne s’agit même pas de présomption d’innocence, mais de présomption de potentialité de délit. <br /><br />D’où peut bien venir cette soudaine crainte de la criminalité ? Je n’ai pas l’impression qu’elle explose, pourtant je sors, je fais la fête, je fréquente même des jeunes… et pourtant. Je commence à croire que la Suisse s’ennuie. Il y a quelques jours, je regardais le défilé des voitures à Collombey. L’embouteillage s’étendait sur presque un kilomètre. Pour quelle raison ? Simplement parce qu’un distributeur allemand a acheté un hangar dans une zone industrielle pour y exposer des aliments en palettes. Aldi était l’événement du week-end. Alors forcément, je peux comprendre qu’on doive se raconter des histoires, s’imaginer avoir les mêmes problèmes que les Français et rêver qu’un Sarkozy viendra nous sauver. En France, on manifeste pour des questions salariales. Ici, pour soutenir une maison en paille. La Suisse va bien, mais qu’est-ce qu’elle s’ennuie !Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-53969595048570556162007-11-12T14:26:00.001+01:002007-11-12T14:28:35.346+01:00L'ASIN me fait mal au ventreNe pas manquer cet article sur l'Association pour une Suisse indépendante et neutre. Définitivement, cettte association est dirigée par une bande d'idiots. Ca craint... Aucune envie d'argumenter plus que ça.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-82793171679141268982007-11-04T20:18:00.000+01:002007-11-05T22:36:59.768+01:00Adhérons. Vite, très vite.Le Conseil fédéral veut introduire le fameux principe du Cassis de Dijon. En bon libéral, je ne peux qu’approuver : reconnaître unilatéralement l’ensemble des produits européens sans leur soumettre de restrictions liées à des normes, à quelques exceptions près. Cette décision revient à reconnaître que le droit européen s’applique en Suisse sans même passer par la case Assemblée fédéral, cette chambre d’enregistrement des décisions de Strasbourg.<br /><br />Oui, le Cassis de Dijon provoquera une pression à la baisse sur les prix à la consommation. Le citoyen devrait en tirer d’immenses avantages. Quelques entreprises helvétiques exportatrices y trouveront des défauts, mais je ne doute pas que des aménagements sauront être trouvés pour adoucir la mesure.<br /><br />Le gros problème de ce fameux principe, c’est l’asservissement qu’il provoque. La perte de notre indépendance. Il montre que plus nous restons en dehors de l’Europe, plus nous en devenons le satellite.<br /><br />Chers compatriotes, réveillez-vous ! Ceux qui vous disent que l’Europe, c’est la fin de notre tradition démocratique, la fin de nos institutions ou la fin de notre indépendance se moquent de vous. Ce sont des menteurs – ou des idiots.<br /><br />Nous perdons notre indépendance quand nous devons appliquer le dictat de Bruxelles. C’est exactement ce qui nous arrive depuis 1992. Depuis que nous devons trouver des emplâtres pour nos jambes de bois, depuis que nous avons décidé que, finalement, il valait mieux obéir que de décider.<br /><br />Cette expression, souvent reprise du dictat de Bruxelles, correspond assez bien <a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5dIOyKdU2DpXQ5Uj4MDL76z3bDmOOnwlhwH97mpMImUOLPEx_LFYRW9KqSsDzSTtD997JXtE0nbB8gCJPZmo7SgTw_95VnJuSSazGK5BTzaR_IbyVLKR-XzXt-FtVS8fpo3RBrkH129o/s1600-h/Image+3.png"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5dIOyKdU2DpXQ5Uj4MDL76z3bDmOOnwlhwH97mpMImUOLPEx_LFYRW9KqSsDzSTtD997JXtE0nbB8gCJPZmo7SgTw_95VnJuSSazGK5BTzaR_IbyVLKR-XzXt-FtVS8fpo3RBrkH129o/s200/Image+3.png" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5129473270215735362" border="0" /></a>à la situation actuelle. Nous allons sans doute devoir faire des concessions sur la question fiscale. Nous abandonnons pratiquement notre pouvoir réglementaire en matière économique avec le Cassis de Dijon. Si nous étions membres ? Nous aurions 14 élus sur 750 au Parlement européen, un sur 28 au Conseil de ministres, et un sur 28 à la Commission. C’est à peu près le poids de Schwitz dans la Confédération. Même si ce n’est pas énorme, je n’ai pas souvent entendu parler du canton primitif comme un canton asservi et qui avait perdu sa souveraineté.<br /><br />Bref, tout ça pour dire, adhérons. Vite, ça presse, avant que toutes les décisions importantes n’aient été prises.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-42856007488449428842007-10-18T10:44:00.000+01:002007-10-18T10:45:36.194+01:00UDC - PS: Même combatOn a pu croire, à tort, dans cette campagne que le Parti socialiste n’était pas un parti qui prenait les gens pour des idiots. La dernière affiche du parti prouve le contraire.<br /><br />Cette affiche, que l’on peut trouver sur nos murs est explicite « Pour qui allez-vous voter ? » A cocher : « UDC ou PS » avec un lien vers leur site la-decision.ch. <br /><br />Je vois deux raisons principales de s’opposer à ce genre de promotion. Tout d’abord, le choix ne se limite pas entre UDC et Socialistes. Il existe beaucoup d’autres partis, dont deux gouvernementaux, qui sont complètement laissés pour compte dans cette propagande. Ces partis sont importants et ne méritent pas d’être éliminé du jeu politique. C’est à croire que les socialistes souhaiteraient le retour du système majoritaire. Dans le fonds, pourquoi pas : il suffit de voir la représentation de la chambre des cantons pour comprendre que ce mode d’élection favorise surtout le centre-droit (29 sièges sur 46 partagés entre PDC et Radicaux). Ce que fait le PS avec son affiche, c’est simplifier le débat, réduire la politique à un combat entre deux partis minoritaires, un peu comme quand l’extrême droite réduit les questions à un débat pour ou contre les abus. <br /><br />Le second point intéressant est de voir les connivences de fait entre les deux plus gros partis suisses. La montée de l’UDC et ses provocations aident le PS à se positionner. Plus l’UDC engrangera de voix, plus le Parti socialiste pourra profiter de cette situation pour s’attirer de nouveaux électeurs. L’UDC procède de la même manière, en attaquant systématiquement la gauche sans tenir compte de l’existence de la droite. <br /><br />J’arrive à la conclusion que les vrais ennemis politiques du PS et de l’UDC sont les partis du centre-droit. Si nous n’existions plus, que le monde serait beau ! Finie la concordance, bienvenu dans le monde de l’alternance. A se tirer dessus, on peut crier de vraies professions de foi sans nécessité de tenir compte du bien public. Chacun à son tour, UDC et PS pourront se partager le pouvoir.<br /><br />Nous sommes donc niés. Nous ne comptons plus. Chers Socialistes, que le monde serait plus simple si nous n’existions pas. Tout comme il serait pratique que les étrangers n’existent plus pour l’extrême droite. La réalité est malheureusement plus complexe que cela. Et nous ne mourrons pas sans nous battre. Promis.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-249099323686435612007-10-14T18:41:00.000+01:002007-10-14T18:43:04.961+01:00Fin de campagneMême s’il reste une semaine, c’est la fin de la campagne. Beaucoup ont déjà fait leur choix, la plupart ont déjà voté.<br /><br />Les quelques mois qu’ont durée cette course furent ponctués par des annonces, des affiches, des débats. Plusieurs regrets, parmi lesquels le fait que l’on ne commence que maintenant à parler de sujet importants. Un autre, le fait que l’on n’aie pas pu mieux développer les points de vue radicaux et libéraux. Des plaisirs aussi, comme cette charmante dame qui m’annonce dans la rue m’avoir accordé un suffrage, ou ces dizaines de jeunes qui ont adhéré à notre mouvement suite à notre travail.<br /><br />Avec mes quatre colistiers, et mes amis des listes apparentées, nous avons battu la campagne de toutes nos forces, avec conviction, parfois dans le vide, mais aussi – et c’était souvent le cas – pour convaincre des gens que la solution ne résidait pas forcément aux pôles de la politique. J’espère que ce travail trouvera un reflet dans les résultats de dimanche prochain. Nos quatorze candidats ont bien travaillé, étaient compétents et on su porter l’image d’un libéralisme humain dont je suis fier.<br /><br />On peut s’attendre à une défaite du centre. Les PDC, PRD et Libéraux devraient rester au-delà des 30%. Cela reste insuffisant et j’espère que nous ouvrirons les yeux et créeront un vrai parti populaire de centre-droit, un parti libéral qui le mérite. J’étais invité en 2003 sur le plateau de la TSR pour commenter les résultats. Avec bien d’autres, je plaidais pour une alliance de ce type. Je parie que les discussions seront les mêmes dimanche prochain. Il faudra maintenant dépasser les simples déclarations pour faire quelque chose. Je compte là-dessus sur une nouvelle génération de politicien, dont j’espère faire partie.<br /><br /><br />Amis PDC, plutôt que de nous quereller à savoir qui aura battu l’autre, travaillons à ce que l’UDC et les Socialistes réunis ne cumulent plus une majorité absolue aux chambres.<br /><br />Merci à tous de vos commentaires sur ce site et à très bientôt pour de nouvelles aventures !Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-28032352032744226692007-10-03T09:35:00.000+01:002007-10-03T09:36:19.386+01:00Médias et service publicLe financement des médias dits publics a fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois. La question de l’augmentation de la redevance pour la SSR a fait beaucoup de foin et c’est compréhensible.<br />La redevance TV représente 700 millions de francs pour 330 millions de recettes commerciales. Peut-on vraiment dire que les deux tiers des programmes de la TSR sont qualifiables de « service public » ? Est-ce normal qu’une part importante de la redevance serve à la diffusion de séries ou de jeux télévisés dont le rôle de service public est moyen ? Non, je ne le crois pas. <br />Le système fonctionne assez bien pour la Première : les émissions sont de qualité, la publicité quasi inexistante. Les autres chaînes, c’est une autre histoire.<br /><br />Bref, une petite idée à débattre ici. Plutôt que de financer les chaînes, si on finançait les émissions ? L’enveloppe budgétaire resterait, mais ne serait pas limitée aux entreprises publiques. Chaque chaîne pourrait proposer des émissions de « qualité » qui remplissent un rôle de service public et se verraient subventionnées en fonction de l’intérêt public qu’elles apportent. Au lieu de financer la diffusion de « Lost », on pourrait aider Léman Bleu pour son excellente émission « Genève à chaud », ou Canal9 pour ses débats politiques. Le système n’est certes pas idéal, surtout pour un libéral, mais malgré tout plus satisfaisant que l’actuel.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-66674701462383912072007-09-20T13:51:00.000+01:002007-09-20T13:52:56.510+01:00Pour des suppléants nationauxLe peuple suisse et les jeunes radicaux sont attachés à notre parlement de milice. Bien que difficile, un lien étroit entre le travail d’élu et la vie professionnelle est possible et garder un pied dans l’entreprise et l’autre dans la salle des pas perdu reste un nécessité pour la confiance entre les élus et les électeurs. <br /><br><br><br />La progression constante de la charge de travail des parlementaires est aujourd’hui inquiétante. Que ce soit en commission, en plénum ou dans les médias, on ne peut que constater l’augmentation de la taille des dossiers et leur caractère de plus en plus technique. Un assistant parlementaire ne suffit plus à assurer à l’élu une bonne maîtrise des sujets. Nous n’avons que 200 Conseillers nationaux, il est dommageable qu’ils ne soient pas mieux encadrés pour être toujours le plus au clair avec les questions techniques.<br />Un autre problème est la sous représentation des jeunes et des femmes au parlement. Par manque de moyen et d’expérience, une grande partie de la population n’est pas ou peu représentée aux chambres fédérales. Sur 200 parlementaires au Conseil national, 13 seulement ont moins de 40 ans et seulement deux moins de trente ans. Sans passer par des quotas anti-démocratiques, une solution doit être trouvée. <br /><br><br><br /><br />Les jeunes radicaux suisses présentent aujourd’hui une réponse originale à ces problèmes. Nous proposons l’élection d’un « second » Conseil national, celui des suppléants. Sur les modèles valaisans ou grisons, les suppléants auront pour rôle de remplacer les élus en commission et en plénum, selon un calendrier organisé en début de session entre les parties. <br />Le mode d’élection proposé est celui d’une élection sur une liste à part, pour garantir aux suppléants un plein statut d’élu pour conserver une entière légitimité à Berne. <br /><br><br><br /><br />Notre solution présente plusieurs avantages, parmi lesquels :<br /><li>L’allègement du travail des députés et une meilleure répartition des domaines en fonction des intérêts et des compétences de chacun</li><br /><li>Un rôle formateur : dans les cantons ayant adopté ce système, les jeunes sont souvent députés suppléants et ont l’occasion d’apprendre le métier en étant encadré par le groupe de députés</li><br /><li>Le renforcement du rôle milicien des parlementaires</li><br /><li>L’augmentation de la représentation de jeunes et de femmes au parlement. Avec 400 places au lieu de 200, les « minorités » ont plus de chance d’être élues et de montrer leur capacité.</li><br /><br><br><br />Pour les jeunes radicaux suisses, il est urgent de redéfinir le fonctionnement de notre parlement afin d’éviter de tomber dans les travers que connaissent certains pays qui nous entourent. Pour que le parlement soit fort, il doit être efficace. Les dossiers prennent trop de temps à être traités, mais on ne peut pas exiger d’un parlementaire milicien un travail à plein temps. Notre solution, originale, aura l’avantage de faire gagner le parlement en efficacité sans pour autant devenir professionnel. <br /><br><br><br />Une initiative parlementaire allant dans ce sens a été déposée ce matin au Conseil national par Christa Markwalder Bär, pour les jeunes radicaux suisses.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-61600583502632317792007-09-18T20:11:00.001+01:002007-09-18T20:11:40.006+01:00Idiots de tous les camps...Il n’est pas facile en ce mois de septembre de faire parler de soi si l’on ne placarde pas d’affiche raciste ou si l’on ne met pas le feu aux poubelles. Difficile en effet de se faire entendre dans la cacophonie ambiante sans petite phrase xénophobe. Les pavés ne valent pas mieux.<br /><br />J’ai vu la manifestation. J’ai aussi vu Christoph Blocher. Et bien entre les deux, je choisi le buffet du comptoir, qui lui n’était pas agressif et plutôt agréable. Plus sérieusement, chers casseurs, vous rendez-vous compte que votre attitude, ce soir a contribué mieux que tous les moutons noirs du monde à élire deux Conseillers fédéraux UDC le 12 décembre ? Que si vous mettiez l’énergie consacrée à détruire des poubelles à convaincre, l’UDC serait sans doute au niveau du FN français ? Votre action est inutile. Pire, elle est contre-productive. Je vous en veux, comme doivent vous en vouloir tous ceux qui luttent contre Blocher. Vos actes ne sont en rien plus acceptables que ceux du parti d’extrême droite tant conspué. Ils n’ont même pas les forces de l’ordre de leur côté.<br /><br />Chers amis socialistes, verts et autres modérés de gauche. Je crois qu’il est temps de ne plus donner de tribune aux casseurs. Pas plus qu’il n’est bon de donner d’autres tribunes à l’UDC.<br /><br />La fin de l’UDC n’est pas pour cette année, mais ne se fera pas par des manifestations. Qui ne sait pas après Mitterand nourrit l’extrême-droite autant qu’elle s’en nourrit. Elle se fera par les urnes, comme en France, où, curieusement, c’est un homme de droite qui a su castrer son extrême-droite à lui. Ce soir je suis fier d’être radical. Ni casseur, ni provocateur.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-8646782524647967362007-09-12T07:15:00.001+01:002007-09-12T07:16:22.443+01:00Une mauvaise nouvelle pour les familles<span style="font-style: italic;">Communiqué de presse des jeunes radicaux et libéraux valaisans</span><br /><br />A l’heure où tous les partis prennent position en faveur des familles, les jeunes radicaux et libéraux regrettent la décision du Grand conseil valaisan de ne pas donner suite à leur postulat pour adapter le mécanisme de reconnaissance des acquis aux mères de familles pour le travail dans les crèches.<br /><br />Si tout le monde s’évertue à flatter les familles, force est de constater que seule la famille du XIXe siècle bénéficie de ces louanges : seules les listes UP, les radicaux et les libéraux parlent de la situation des familles recomposées et cherchent à trouver de vraies solutions au problème de la conciliation famille – travail.<br /><br />Notre proposition était simple : tenir compte, par un examen et une formation continue, de l’expérience des mères et pères de famille pour les considérer comme personnel qualifié pour travailler dans des structures d’accueil de la petite enfance. Si le problème n’est actuellement pas urgent aujourd’hui en Valais, les exemples vaudois et genevois nous montrent combien il est important d’aborder le problème en amont et de chercher de vraies solution à la pénurie de places de crèche qui s’annonce.<br /><br />Notre proposition permettait aussi d’aider les mères et pères de famille à se réinsérer dans le marché du travail après des années passées à élever des enfants.<br /><br />Créer des places de travail, des places de crèche et reconnaître le travail des parents, tels étaient nos objectifs. Le Grand conseil, pour deux voix, dans une vision protectionniste et à court terme a décidé que ce ne serait pas le cas. Les jeunes radicaux et libéraux en prennent bien note et regrettent cette décision.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-51184287795139803962007-09-08T15:33:00.000+01:002007-09-08T15:37:33.365+01:00Taxer le kérozène pour créer un réseau ferroviaire européen à grande vitesse<span style="font-style: italic;">Publié dans "Le Temps" du 7 septembre 2007, p. 29</span><br /><span style="font-style: italic;">Pour le Groupe de Riencourt (www.groupe-riencourt.ch)</span><br /><br />À l’heure où le réchauffement climatique occupe bon nombre d’esprits, il est important de remettre sur la table la question du trafic aérien. Le développement impressionnant des compagnies low-cost a provoqué une augmentation fascinante des vols continentaux, aux dépens de l’environnement naturel mais aussi culturel. Le Temps revenait au mois d’août sur la question de hordes d’anglais dévastant les cités de l’Est et du Sud, profitant de voyages à prix dérisoires.<br /><br />Depuis longtemps déjà, l’Etat prélève un nombre considérable de taxes sur les carburants. Cet argent finance les dépenses routières, mais aussi ferroviaires. Le mazout, lui aussi, est ponctionné. Le but de ces divers impôts est aujourd’hui évident : diminuer notre consommation d’énergies fossiles à l’heure où les réserves de pétrole sont de plus en plus remises en question pour les années à venir. Toutes les énergies fossiles ? Non. Seul le trafic aérien échappe encore au principe du « pollueur payeur ». En effet, si la benzine est taxée, ce n’est pas le cas du kérosène qui abreuve nos avions. Cette situation s’explique par le caractère en général international des vols et d’une vieille volonté protectionniste de soutenir des compagnies nationales aujourd’hui soumises à la loi du marché. S’il paraissait normal pour les Etats de protéger leurs compagnies nationales, ce principe est aujourd’hui désuet : Genève vit grâce à Easyjet, Swiss est devenue allemande, les grands acteurs fusionnent et se privatisent.<br /><br />Cette situation est assez paradoxale. Pourquoi offrir un rabais fiscal au transport le plus polluant ? Il est temps que l’Union européenne et ses partenaires (parmi lesquels la Suisse) prennent la décision de soumettre les vols continentaux à une taxe européenne. Un vol de Genève à Paris coûte aujourd’hui moins cher que le même trajet en train. Cette situation serait sans doute quelque peu modifiée si les voyageurs aériens contribuaient de manière égale aux conducteurs à la protection de l’environnement. Loin de moi l’envie de condamner le trafic aérien. Seulement de le payer à son vrai prix. Est-il normal que l’on trouve des vols aller-retour pour New-York pour moins de 600 francs ? Par la route, avec une petite voiture neuve, selon les tarifs du Touring Club Suisse , le même trajet ne coûterait pas moins de 3'000 francs aller simple ! Et pourtant, la voiture pollue bien moins au kilomètre. Je ne parle même pas du train.<br /><br />Et dans le fonds, à quoi servira cette nouvelle taxe, hormis la diminution du trafic aérien ? Le XIXe siècle fut le siècle des chemins de fer. Les grandes lignes qui traversent l’Europe sont le fruit du courage de nos aïeux qui avaient compris que ces investissements faramineux serviraient longtemps. Nous devons la ligne Genève – Zurich à des visionnaires, pas à de simples comptables. L’Union européenne a aujourd’hui l’occasion de mettre à jour ce grand projet. L’argent issu de la taxation du kérosène doit servir à la réalisation d’un véritable réseau continental à grande vitesse. Si l’avion devient plus cher, une alternative doit être proposée. Certains pays ont déjà construit leur propre réseau, la France et l’Allemagne par exemple. L’Espagne s’y est mise récemment. Il est grand temps de passer à la vitesse supérieure et de développer les grands axes internationaux. Une liaison vraiment rapide doit être développée entre la France et l’Espagne et, prioritairement, en direction des pays de l’Est. Zürich – Vienne, c’est aujourd’hui environ 9 heures de train pour un peu plus de 700 Km. Soit une moyenne d’environ 80 Km/h. Si aujourd’hui relier à haute vitesse Paris et Budapest en passant par Zurich, Munich et Vienne semble accessoire, je suis persuadé que ce genre de liaison prendra toute son importance dans 10 ou 20 ans. De même, une LGV (Ligne à grande vitesse) entre Madrid et Paris, une autre entre Paris et Tallin via Berlin et Varsovie sont autant de projets qui réduiront un tant soit peu les grandes distances qui séparent les capitales européennes. Il est intéressant à constater que le remplacement de trois lignes « Paris – Toulouse » par trois ligne TGV permet d’économiser annuellement environ 8 millions de litres de pétrole. Ce chiffre me donne le tournis et je crois dur comme fer que la lutte contre le réchauffement climatique passera nécessairement par une diminution des vols continentaux.<br /><br />La Suisse a un rôle important à jouer dans ce domaine. Au centre de l’Europe, nous pouvons tirer notre épingle du jeu en travaillant à ce que notre pays soit un centre névralgique du trafic ferroviaire européen. L’absence de vision des dirigeants du secteur est aujourd’hui affligeante. S’il est tout à fait acceptable de voyager de Genève à Zurich en 2 heures et demie, il est dommageable qu’à distance égale, aller de Zurich à Paris prenne trois fois plus de temps sur le sol Suisse que sur le sol Français. Certes, ces investissements représenteront un coût considérable, tout comme les Chemins de fer fédéraux ont nécessité de grandes dépenses. Ce sont pourtant des investissements qui serviront dans les décennies à venir, d’autant plus si le coût du pétrole continue son envolée. Nous devons développer un réseau à grande vitesse en Suisse orienté vers l’international en collaboration avec nos voisins allemands, français, autrichiens et italiens. Notre réseau CFF très dense ne justifie plus l’absence de LGV en Suisse. Non pas pour relier les Suisses entre eux, mais pour relier les Suisse à l’Europe.<br /><br />Mon idée est simple. Taxer enfin le trafic aérien d’une manière équitable pour mieux développer le réseau ferroviaire. Ces dépenses seront de vrais investissements qui serviront à plusieurs générations et offriront une alternative crédible à l’avion. Quand on sait que les 17 principales destinations desservies par l’aéroport de Roissy et Orly sont 12 villes d’Etats frontaliers à la France et 5 villes françaises, on peut se demander s’il n’y a pas là un vrai travail pour l’environnement à mener…Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-21395355100159374882007-09-01T06:20:00.001+01:002007-09-01T06:20:58.100+01:00Ne plus rester muetDe Genève à Constance, la campagne électorale fait désormais rage. Rage est vraiment le mot vu le dérapage généralisé face auquel nous restons impuissants. UDC. Ces trois lettres reviennent inlassablement et, malgré la règle qui veut que l’on doit s’abstenir de parler de l’adversaire pour ne pas lui faire de publicité gratuite, il n’est aujourd’hui plus possible de rester muet.<br /><br />Affiches racistes, propos xénophobe, menace du chaos, théorie du complot, tout porte à croire que le parti agrarien s’est mué en une nébuleuse fascisante. Je suis de droite. Je ne peux cependant pas cautionner un tel langage, une telle manière d’agir. La fin ne justifie pas tous les moyens : plonger le pays dans un débat stérile et agressif pour gagner quelques poussières de pourcentage n’est pas digne de nous. Même l’ONU s’en inquiète. Il n’y a pas de quoi être très fier…<br />Le 12 décembre, la nouvelle Assemblée fédérale élira le Conseil fédéral, et je ne peux qu’espérer que nos élus ne choisiront plus le zurichois. Il n’y a pas de grand complot, il n’y a qu’un grand ras-le-bol. Christoph Blocher est au pouvoir. L’UDC n’est plus un parti d’opposition. Les démocrates du centre doivent en prendre acte et agir avec responsabilité. Au delà du néant de l’action politique, le bilan de cette législature est désastreux. A part quelques annonces, les problèmes sont restés les mêmes, peu de solutions ont été trouvées. L’UDC n’a pas su agir de manière responsable. Blocher, pourtant au pouvoir, n’a pas su endiguer la fameuse insécurité. Elle agit tel un franc tireur dans un parlement pourtant largement dominé par les partis bourgeois.<br /><br />Non, Christoph Blocher n’a décidément pas sa place au gouvernement. Si l’UDC se moque de la concordance, elle ne peut pas l’invoquer pour justifier sa place au Conseil fédéral. Si l’UDC veut conserver ses deux sièges, elle doit arrêter son spectacle nauséabond pour faire de la politique ou obtenir la majorité absolue des sièges au parlement. Je compte sur ceux qui seront élus pour mettre fin à ce cirque et pour que notre Etat puisse enfin reprendre sereinement les grandes réformes dont il a besoin. On nous dit : Blocher ou le chaos, je veux bien prendre le risque de revenir à ce chaos qui a duré 155 ans, de 1848 à 2003…Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-21933765665185884562007-08-21T13:01:00.001+01:002007-08-21T13:01:34.726+01:00Voter Blocher ?En tant que candidat au Conseil national, je peux m’amuser à rêver d’une improbable élection. Le 12 décembre, je siégerai à Berne pour élire le Conseil fédéral. En fin de matinée, une question cruciale se posera : dois-je voter Blocher ?<br /><br />Il y a quatre ans, j’aurais voté Christoph sans aucun complexe : l’UDC réussissait un coup de maître aux élections, C. Blocher était le meilleur représentant de 27% de la population et l’idée de concordance l’exigeait. En plus, le monsieur avait pris des engagements en matière de collégialité.<br /><br />Quatre ans se sont bientôt écoulés et je suis très déçu du nouveau Conseiller fédéral. Christoph Blocher ne s’est jamais gêné de violer la collégialité, il s’est battu contre le gouvernement lors du vote sur Schengen, il a violé certains grands principes du droit suisse, il a remis publiquement en question l’article pénal sur le racisme. Dernièrement, il s’est permis de mentir à la population en lui faisant croire que la Suisse pouvait se démarquer du droit international, qu’il ne s’agissait là qu’un joujou d’une poignée de fonctionnaires bruxellois. Le populisme, ça va un moment, mais de la part de notre ministre de la justice, c’est une attitude un peu trop légère.<br />Deuxième problème : son parti. On sait que le Conseiller fédéral ne s’est pas démarqué des frasques honteuses de sa machine, notamment en matière de minarets et sur la dernière affiche qui est carrément raciste. L’UDC est même présentée aujourd’hui comme un modèle par les partis fascisant d’Europe. Non, vraiment, ce n’est pas mon image de la Suisse.<br />Enfin, analysons le bilan. A peu près nul. L’UDC insiste sur l’insécurité en soi-disante progression perpétuelle. Or, n’oublions pas que le premier chef de la police et de la justice en Suisse, c’est son Christoph Blocher préféré… Tout ce que le parti agrarien dénonce, c’est finalement ce qui ressort de la chasse gardée de son nouveau Conseiller fédéral. Il y a bien eu quelques économies par-ci, par-là, mais dans le fonds, rien de véritablement substantiel.<br /><br />Un coup à droite, un coup à gauche. Je ne voterai pas non plus pour Moritz Leuenberger. Quels sont ses dossiers ? Energie, environnement, télécoms, transports publics. Tous ces dossiers nécessitent des réformes en profondeurs pour les décennies à venir et j’ai l’impression, la certitude même, que rien a été fait lors de cette dernière législature. Le bilan est trop maigre.<br /><br />Bref, si j’étais élu le 21 octobre, je ne voterai ni pour Christoph Blocher, ni pour Moritz Leuenberger. Ces deux messieurs n’ont cependant aucun soucis à se faire. Je ne pourrai voter sans doute ni pour eux, ni pour personne d’autre.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-58632092530058578952007-08-16T16:13:00.001+01:002007-08-16T16:13:45.987+01:00Taxer le kérosèneLes taxes sur les carburants sont nombreuses. L’essence rapporte une somme considérable à l’Etat. Cet argent finance les dépenses routières, mais aussi ferroviaires. Seul le trafic aérien échappe encore au principe du « pollueur payeur ». En effet, si la benzine est taxée, ce n’est pas le cas du kérosène qui abreuve nos avions. Cette situation s’explique par le caractère en général international des vols et d’une vieille volonté protectionniste de soutenir des compagnies nationales aujourd’hui soumises au loi du marché.<br /><br />Cette situation est assez paradoxale. Pourquoi offrir un rabais fiscal au transport le plus polluant ? Il est temps que l’Union européenne et ses partenaires (entre autres la Suisse) prennent la décision de soumettre les vols continentaux à une taxe européenne.<br /><br />Le 19e siècle fut le siècle des chemins de fer. Les grandes lignes qui traversent l’Europe sont le fruit du courage de nos prédécesseurs qui avaient compris que ces investissements faramineux serviraient longtemps. Je pense qu’il est temps que l’Union européenne mette à jour ce grand projet. L’argent issu de la taxation du kérosène doit servir à la réalisation d’un véritable réseau continental à grande vitesse. Certains pays ont déjà mis en place leur propre réseau, la France et l’Allemagne par exemple. L’Espagne s’y est mise récemment. Je pense qu’il faut maintenant développer les grands axes internationaux. Un liaison vraiment rapide doit être développée entre la France et l’Espagne et prioritairement en direction des pays de l’Est. Zürich – Vienne, c’est aujourd’hui environ 9 heures de train pour un peu plus de 800 km. Soit une moyenne de 88 km/h. Si aujourd’hui relier à haute vitesse Paris et Budapest en passant par Zurich et Munich semble accessoire, je suis persuadé que ce genre de liaison prendra toute son importance dans 20 ans.<br /><br />La Suisse a un rôle important à jouer dans ce domaine. Nous devons tout d’abord nous connecter au réseau à haute vitesse des pays qui nous entourent. La nouvelle ligne TGV qui relie Paris à Strasbourg doit être aussi à grande vitesse sur le tronçon suisse. Nous devons développer un réseau à grande vitesse en Suisse et sur l’international en collaboration avec nos voisins allemands, français, autrichiens et italiens. Notre réseau CFF très dense ne justifie plus l’absence de LGV en Suisse.<br /><br />Bref, mon idée est simple. Taxer enfin le trafic aérien d’une manière équitable pour mieux développer le réseau ferroviaire. Ces dépenses seront de vrais investissements qui serviront à plusieurs générations et offriront une alternative crédible à l’avion. Quand on sait que les deux premières destinations desservies par l’aéroport d’Heathrow sont Paris et Manchester, on peut se demander s’il n’y a pas là un travail pour l’environnement à mener…Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-61643979336042894112007-08-09T08:48:00.001+01:002007-08-09T08:50:18.409+01:00Bonjour de BratislavaJe n'ai pas beaucoup de temps pour alimenter mon blog pendant ces vacances... Juste un petit bonjour de Bratislava avant de partir pour Cracovie. Je voyage avec mes freres, c'est vraiment une chance d'en avoir deux :-)Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-88974172669056957762007-08-03T16:22:00.000+01:002007-08-03T16:25:11.685+01:00J'adore !A ne pas manquer, le discours de 1er août de M. Jean-Luc Addor, un tout grand politicien qui fait avancer le pays et qui puise ses sources dans "Femina". J'ai droit à une pique personnelle. Paraît-il qu'elle était plus méchante en live, je n'étais pas là pour le dire.<br /><br />PS: Il va de soi que ce message n'est pas à prendre au premier degré.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-78410814533978584882007-07-27T12:04:00.000+01:002007-07-27T12:07:03.168+01:00Droit du sol: Merci Pascal !Quatre ans après un coup un peu raté sur l’AVS, Pascal Couchepin revient à la charge avec une proposition intelligente sur le droit du sol. Pascal Couchepin est un politicien peu aimé dans notre pays, c’est un fait. Sa plus grande qualité est de faire passer ses convictions personnelles avant les sondages d’opinion. J’insiste sur ce terme de qualité à une époque où la politique se limite de plus en plus à une application des principes émis par les manitous du sondage d’opinion. <br /><br />Pour quelle raison expulse-t-on un criminel étranger et pas un Suisse ? Au delà des aspects juridiques, l’idée est que l’étranger est en Suisse pour une période déterminée alors que le Suisse s’y est établi. Si cette distinction était aussi simple, on pourrait moralement dire aux étrangers « tenez-vous bien, vous êtes nos hôtes, ne violez pas notre droit ». Je schématise à souhait. Or, comment voulez-vous dire une chose pareille à un jeune étranger né en Suisse qui a un rapport à la Suisse aussi étroit que le vôtre ou que le miens ? Ce n’est tout simplement pas possible.<br /><br />A force de refuser d’octroyer la naturalisation à ceux qui sont les plus intégrés – soit ceux qui ont vécu toute leur vie en Suisse – on enlève toute la substance à la notion de nationalité. Pour rétablir l’équilibre, de nombreux cantons octroient le droit de vote aux étrangers et n’osent plus prononcer d’expulsion. Et c’est normal ! Si la nationalité ne permet plus de distinguer la personne intégrée de l’étranger de passage, elle ne peut plus être un critère équitable pour appliquer des mesures administratives. Si on continue de durcir les naturalisations, la nationalité n’aura pas plus de signification que le concept de bourgeoisie que les cantons abandonnent peu à peu.<br /><br />Je suis persuadé que le temps donnera raison à Pascal Couchepin. Plus on compliquera les naturalisations, moins elles auront de sens. La naturalisation n’est pas une médaille, c’est un rapport de droit entre un individu et l’Etat, et ce rapport de droit doit correspondre à la réalité des faits, faute de quoi il risque bien de devenir un élément de folklore au même titre que la prairie du Grütli ou Guillaume Tell.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-80358965668365769382007-07-23T11:40:00.000+01:002007-07-23T11:41:28.964+01:00Un statut de beaux-parentsJ’ai déjà eu l’occasion de m’exprimer sur la question du droit de la famille dans le Code civil suisse. Si je me suis étendu sur le problème des droits successoraux, je profite de cette tribune pour parler des rapports légaux au sein de la famille.<br /><br />1907 – 2007. Un siècle de Code civil, il est peut-être temps de le dépoussiérer quelque peu. Notre droit de la famille, bien que révisé, reste conçu pour la famille du début du 19e siècle alors que les mœurs ont passablement changé, et notamment la structure familiale. Aujourd’hui 15% des familles avec des enfants de moins de 18 ans sont des familles recomposées ou monoparentales. Ce chiffre, en constante augmentation, n’est pas anodin et doit être pris en compte dans une révision des principes généraux du droit de la famille.<br /><br />Epouser quelqu’un qui a des enfants mineurs n’est pas anecdotique, et un statut de beaux-parents doit éclaircir les responsabilités de chacun. Si la plupart des situations me paraissent bien fonctionner aujourd’hui, il est important de régler les cas litigieux dans la loi, comme c’est le cas aujourd’hui pour les familles dites « traditionnelles ».<br /><br />Le statut de beaux-parents impliquerait des devoirs et des droits. Le premier de ces devoirs est la notion d’entretien. Une famille recomposée est une famille à part entière. Celui qui décide librement de la fonder doit en assumer les diverses responsabilités qui en découlent. Un devoir d’entretien subsidiaire jusqu’à la majorité ou la fin des études doit être introduit. Parallèlement, les droits découlant en matière administrative (écoles, hôpitaux, éducation, etc.), toujours de manière subsidiaire par rapport aux parents, réglera les questions litigieuses de la vie quotidienne. Une famille avec des enfants issus de parents différents ne constitue à mon avis qu’une seule famille, et pas deux comme certaines applications de notre droit pourrait le laisser penser.<br /><br />Les points à améliorer dans notre droit civil sont nombreux. Avec la question successoral évoquée précédemment et celle du statut de beaux-parents, c’est déjà un dépoussiérage bienvenu de notre Code civil qui pourrait être mis en application.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-47286481116625591022007-07-10T13:02:00.001+01:002007-07-10T13:02:46.759+01:00Suisse.com« Ca dépend des cantons ». Je ne crois pas qu’il existe de réponse plus suisse à la question d’un étranger qui s’intéresse à notre système. Cette phrase illustre à elle seul toute la subtilité de notre pays ; elle est un peu notre fierté, notre slogan national. Enfin pas toujours.<br />Il y a des domaines où le fédéralisme n’est pas ce merveilleux mécanisme qui permet à l’Etat d’être au plus proche du citoyen.<br /><br />Hier, j’ai commandé un billet d’avion sur easyjet.com, j’ai payé des factures via yellownet.ch, j’ai loué un film sur dvd-fly.ch. Et je suis arrivé en retard au contrôle des habitants du Kreis 4, Stauffacher, 8004 Zurich. S’il est aujourd’hui simple de gérer l’essentiel de ses affaires grâce à Internet, l’administration reste encore très hermétique aux avantages indéniables du web.<br /><br />Il est à mon avis grand temps de mettre en place une loi fédérale sur l’administration électronique. Nous ne tirons aucun avantage des différences cantonales dans le domaine : les grands cantons peuvent se permettre d’être à la pointe, les petits sont complètement dépassés. Appliquons cela aux communes qui effectuent une part immense de l’activité administrative et on comprend l’impossibilité de proposer au citoyen le fameux guichet virtuel. Un exemple ? Consulter le registre foncier genevois sur Internet est un jeu d’enfant : tapez une adresse, vous accédez à toutes les informations publique. Côté valaisan, vous aurez droit aux horaires d’ouverture et à l’adresse du bureau. Rien de plus. ge.ch 1 – vs.ch 0.<br /><br />Je propose de donner le mandat à nos écoles polytechniques et à nos HES de construire une plate-forme que l’on imposera à tous les cantons. On ne peut pas décemment proposer 2’766 systèmes différents (soit 2’740 communes + 26 cantons) pour une tâche identique. La législature à venir doit être celle qui fera enfin entrer l’Etat dans l’ère de l’informatique. Aujourd’hui, là où même les livreurs de pizza excellent, l’Etat a une guerre de retard.<br /><br />Jacques Attali riait de l’Etat français parce qu’il ne proposait qu’un seul service électronique : la déclaration fiscale. Et bien en Suisse, même cela n’est pas possible partout. Honte à nous, pays soi-disant à la pointe de l’informatique et autres bio, nano, ou micro technologies. Nous devrions être un exemple dans le domaine : pays de l’efficacité, de l’intelligence, de l’administration proche du public. C’est tout le contraire, à vouloir préserver des différences cantonales, on a pas osé utiliser CH.CH pour réformer à fonds l’administration. Ce qui devait devenir un guichet virtuel n’est en fait qu’un bottin de téléphone. Un bottin à 18 millions, tout de même.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-72742328696367107222007-07-08T17:48:00.001+01:002007-07-08T17:49:00.753+01:00BachelorEt oui, malgré ma course sur monelection.ch avec Alexandre Cipola, j'ai réussi mes examens. Quelle chance... Lausanne, me revoilà.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-76861319821522761062007-07-08T14:59:00.001+01:002007-07-08T14:59:49.540+01:00Contrat d'intégrationD’où vient cet acharnement de l’ensemble – ou presque – de la classe politique à s’extasier devant de terme de « contrat d’intégration » ? L’idée semble en effet séduisante : on signe un contrat dans lequel l’étranger s’engage à suivre des cours de langue, à respecter le droit suisse, à s’intégrer au sens large, l’Etat de son côté fournit une liste de prestations parmi lesquels lesdits cours de langue.<br /><br />Là où le bas blesse, c’est que tout cela existe déjà dans la loi. La loi fixe l’obligation pour toute personne résidant en Suisse l’obligation de se conformer au droit . La LEtr permet déjà à l’Etat de dispenser des cours de langues. Les cantons sont libres d’en faire plus. Ce terme de « Contrat d’intégration » a le seul avantage d’être sexy. Un peu comme on règle les problèmes de chômage en France en renommant les ANPE par des « maisons pour l’emploi ».<br /><br />Ce qui est gênant, c’est que ce terme de contrat est quand même assez pervers. Depuis quand le respect de l’ordre juridique suisse est subordonné à son acceptation ? Depuis quand doit-on déclarer formellement que l’on s’engage à ne pas violer la loi ? Fixer ce genre d’obligations dans un contrat, c’est changer la nature même du droit fédéral, en faire une espèce de droit dispositif, applicable automatiquement à tous, sauf aux étrangers. Si la LEtr fixe que toute personne au bénéfice d’un permis d’établissement ou de séjour doit se soumettre au droit Suisse pour pouvoir rester sur le territoire, il n’est nul besoin de signer quoi que ce soit. Cela s’applique, qu’on le veuille ou non. Demander l’acceptation formelle dénature fondamentalement l’esprit de la force publique.<br /><br />L’Etat peut – et même doit – informer les nouveaux résidents de leurs droits et de leurs devoirs. Il doit tout faire pour que l’intégration des nouveaux venus se fasse le mieux possible. Mais il ne doit pas par soucis marketing remettre en question le principe fondamental que la loi est la même pour tous et que ses conditions s’application sont identiques pour un Suisse que pour un étranger. Notre droit public s’applique à toute personne se trouvant sur notre territoire. Il est dangereux de le conditionner à une signature.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-77412273591506799672007-06-25T12:21:00.001+01:002007-06-25T12:21:38.606+01:00Fête nationaleDe retour sur la « blogosphère » après une session d’examens trop longue.<br /><br />J’ai entendu il y a quelques semaines une proposition qui m’avait laissé plutôt songeur sur le moment : changer la date de la fête nationale.<br />Que fêtons nous au juste le premier août ? C’est le fameux pacte de 1291 entre les trois cantons primitifs, proclamant l’indépendance du pays. Le choix de la date a été arrêté en 1891, profitant de l’occasion de fêter le 600e anniversaire, et par nécessité d’organiser une fête nationale. La date du premier août n’est d’ailleurs pas très précise, puisque le pacte aurait été conclu « au début du mois d’août ». <br /><br />L’autre option me direz-vous. Le 12 septembre, soit la date de la Constitution de 1848 qui marque la naissance de la Suisse moderne, celle des 25 cantons (puis 26), du fédéralisme, de notre poids économique, des écoles polytechniques, puis, par conséquent, des institutions sociales, des CFF, et j’en passe. C’est aussi la date de la réconciliation (un peu forcée) entre catholiques et protestants après notre guerre civile.<br /><br />De ces deux dates, je choisi le 12 septembre. Fêtons-nous un pays de trois cantons, qui n’est pas vraiment encore un pays, fondé sur une alliance essentiellement militaire et dans un esprit de rejet de l’étranger ; ou la naissance d’un Etat fédéral moderne avec toutes les institutions que cela comporte ?<br />C’est aussi l’occasion de nous éloigner de certains mythes qui font le bonheur des mouvements d’extrême droite. La Suisse est indépendante, mais ce n’est vraiment pas sa première qualité.<br /><br />Si le sujet n’est pas primordial, je pense qu’il mérite malgré tout d’être discuté. Une petite anecdote amusante pour la fin. Savez-vous que les trois cantons primitifs ont refusé les trois constitutions de la Suisse moderne (1848, 1874, 1999) ? Ceux qui ont fait le 1er août n’ont jamais voulu de la Suisse moderne.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-29355454239468773932007-06-07T18:50:00.000+01:002007-06-07T18:54:57.181+01:00Révisions<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsx-MdVeDpPrXIhPHQVAMbRohfKVRkhIyvoeE_tw2AX17uai2mEmC2bhl7tSo34L_fAFbkbRBQGlJTOQ_wMTQVzSEwunKkyjmWLorwqxta2eGA7gZvlQODkSlGHfpwQmi_Nk1HBmcmCDM/s1600-h/DSC00621.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsx-MdVeDpPrXIhPHQVAMbRohfKVRkhIyvoeE_tw2AX17uai2mEmC2bhl7tSo34L_fAFbkbRBQGlJTOQ_wMTQVzSEwunKkyjmWLorwqxta2eGA7gZvlQODkSlGHfpwQmi_Nk1HBmcmCDM/s320/DSC00621.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5073382047493633170" border="0" /></a><br />Je révise au bord de la plage, à Arcachon, avec la femme de ma vie à sens unique. Je<br />vais rien écrire ni enregistrer jusqu'à mes vacances, soit dans deux semaines. A moins que j'en aie vraiment marre de la LP.<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh9m81JM7DUDwPLgV3Q8DqqIJ0CSo93SzspmIQn6J7-UXuJWab1tWVnuJovucLaPOhhp15MpsIBTgrtx5Yo1Ee_2ECJc8pETv75g6S_mZYUZNq58JWs1ZNZpfpMgdbbeW2ewMXXCfxYHI/s1600-h/DSC00622.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhh9m81JM7DUDwPLgV3Q8DqqIJ0CSo93SzspmIQn6J7-UXuJWab1tWVnuJovucLaPOhhp15MpsIBTgrtx5Yo1Ee_2ECJc8pETv75g6S_mZYUZNq58JWs1ZNZpfpMgdbbeW2ewMXXCfxYHI/s320/DSC00622.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5073382283716834466" border="0" /></a><br /><br />A+Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-53304438780121699982007-05-31T08:21:00.000+01:002007-05-31T08:24:46.014+01:00En direct du forum des 100<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaHjjLRuNWaD1A6W4yHg1VKifsXts7weHDLXGtXYjlCFFcYLVDDDyX169SXygAtDq-CjJA_aUSQIE5HMLOW1-p5ZlK6FXkbQ4ND1J3ctB7bJ43i5vN5EaApDsucK8WONiXfwfm8D8M2k8/s1600-h/DSC00607.JPG"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaHjjLRuNWaD1A6W4yHg1VKifsXts7weHDLXGtXYjlCFFcYLVDDDyX169SXygAtDq-CjJA_aUSQIE5HMLOW1-p5ZlK6FXkbQ4ND1J3ctB7bJ43i5vN5EaApDsucK8WONiXfwfm8D8M2k8/s320/DSC00607.JPG" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5070622408321721778" /></a><br />Les modalités ont commencé, j'ai mis mon uniforme. J'apprend que l'on est à l'université, qu'il y a plein d'étudiants et que si l'on veut sortir de l'auditoire, nous devons être discrets. Ca change pas tant des jours où il y a un cours. <br /><br />On voit plein de têtes connues, c'est amusant, mais c'est surtout très mondain. Bon, je vous laisse, je vais faire le paon un moment, une petite photo pour la forme.Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-40145358155733780122007-05-25T19:17:00.001+01:002007-05-25T19:21:31.277+01:00Arnaque au roaming!<div><object width="425" height="321"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/6b3Scv0bMrkpOeDId"></param><param name="allowfullscreen" value="true"></param><embed src="http://www.dailymotion.com/swf/6b3Scv0bMrkpOeDId" type="application/x-shockwave-flash" width="425" height="321" allowfullscreen="true"></embed></object><br /><b><a href="http://www.dailymotion.com/video/x22sbl_telecom">Telecom</a></b><br /><i>envoyé par <a href="http://www.dailymotion.com/philippenantermod">philippenantermod</a></i></div>Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-9077622708468653307.post-23029508003011147392007-05-24T18:15:00.000+01:002007-05-24T20:44:37.679+01:00Bus de campagne<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ8iO3aCaK9De8DyRTGVwY_7foQdPkWnaWkEdL6HbtByAXTyQCnUR0Qfk212fMsJCqi9Z_gUOo1DA6E_8j5JNLO-8yJ3IMnhMuE7oCO8WgpJvk9AhS4LNQVb6Z3i5zbIGag6prTZ5tuYI/s1600-h/bus.jpg"><img style="display:block; margin:0px auto 10px; text-align:center;cursor:pointer; cursor:hand;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQ8iO3aCaK9De8DyRTGVwY_7foQdPkWnaWkEdL6HbtByAXTyQCnUR0Qfk212fMsJCqi9Z_gUOo1DA6E_8j5JNLO-8yJ3IMnhMuE7oCO8WgpJvk9AhS4LNQVb6Z3i5zbIGag6prTZ5tuYI/s320/bus.jpg" border="0" alt=""id="BLOGGER_PHOTO_ID_5068215428527123650" /></a><br />Désormais, on a un bus de campagne. Vous pourrez le découvrir tout au long de l'été et jusqu'au 21 octobre dans votre village valaisan, pour cela, consultez le calendrier sur <a href=http://www.up2007.ch>up2007.ch</a> !<br /><br />En primeur, une petite photo !Philippe Nantermodhttp://www.blogger.com/profile/14311356780282101155noreply@blogger.com0