jeudi, 31 mai 2007

En direct du forum des 100


Les modalités ont commencé, j'ai mis mon uniforme. J'apprend que l'on est à l'université, qu'il y a plein d'étudiants et que si l'on veut sortir de l'auditoire, nous devons être discrets. Ca change pas tant des jours où il y a un cours.

On voit plein de têtes connues, c'est amusant, mais c'est surtout très mondain. Bon, je vous laisse, je vais faire le paon un moment, une petite photo pour la forme.

jeudi, 24 mai 2007

Bus de campagne


Désormais, on a un bus de campagne. Vous pourrez le découvrir tout au long de l'été et jusqu'au 21 octobre dans votre village valaisan, pour cela, consultez le calendrier sur up2007.ch !

En primeur, une petite photo !

mercredi, 23 mai 2007

Intégré


Après presque 8 mois de vie zurichoise, j'ai enfin franchi le pas de l'intégration !

Entre deux chapitres du célèbre "Die Grundlagen des Sachenrechts und das Eigentum" de Heinz Rey, j'ai franchi l'étape de l'acquisition du sac Freitag. Bref l'intégration, c'est pas donné, mais je peux désormais me ballader fièrement entre Langstrasse et Bellevue, je me fonds dans le paysage !

Ecologie libérale et les vaudois




Je tente le coup du vidéocast avec ma webcam. On verra ce que ça donne !

mercredi, 9 mai 2007

Citoyen à 16 ans, responsable à 18 ?

On parle beaucoup du droit de vote des jeunes de mois de 18 ans. C’est à mon avis une solution excellente pour détourner le débat de sa question centrale : comment enrayer le désintérêt croissant de nombreux citoyens de la vie politique.

Je m’offusque de l’argument qui voudrait que l’on compense le vieillissement de la population par une augmentation de la tranche de jeunes votants. Si plus de personnes âgées votent, c’est parce qu’elles sont plus nombreuses, cela va de soi. Cela n’est pas un mal en soi, c’est simplement la représentation de la population, principe assez important en démocratie. On pourrait aussi imaginer d’autoriser le vote des jeunes dès 5 ans dans les régions romanches pour compenser la diminution de la population parlant la quatrième langue nationale…

Pour moi, le droit de vote s’accompagne du droit l’éligibilité. Or, je trouve un peu paradoxal d’imaginer qu’un jeune de 17 ans puisse siéger à l’exécutif d’une commune, voter des millions de francs de budget sans être pour autant habilité à signer un contrat d’abonnement téléphonique pour lui-même.

Le droit de vote implique une grande responsabilité. Je pense qu’il n’est pas sain de différencier les droits et les devoirs. C’est là un coup marketing socialiste, peu réfléchi. Laissons plutôt aux jeunes ces deux années, de 16 à 18 ans, pour apprendre les mécanismes de la politique et la comprendre. La politique n’est pas innée, elle prend du temps pour être appréhendée. Le gros problème n’est pas l’âge de la majorité, mais la compréhension qu’a la population de notre politique. Et avec 50% d’abstention aux votations, c’est ce problème là qui mérite le plus d’attention.

jeudi, 3 mai 2007

Droit de recours: le Conseil Fédéral a raison

La presse s’en est donnée à cœur joie contre la décision du Conseil Fédéral de soutenir notre initiative sur le droit de recours. Depuis hier après-midi, j’ai tout entendu. Petit tour d’horizon.

Sur la TSR, on a osé mettre sur un même pied la défense du droit de recours et la lutte contre le réchauffement climatique. Cette comparaison est fallacieuse, on ne saurait lier quelques projets en Suisse et le réchauffement global. J’ai de la peine à comprendre comment la protection du grand Tétras est liée à la production de CO2 dans le monde… J’imagine que l’argument est le même que celui servi par Ségolène Royal hier soir : tout est lié. Facile mais un peu faible.

Dans le Temps, on peut lire que la position sent l’électoralisme et la sauvegarde d’intérêts privés. C’est tout le contraire. Cette initiative a été menée en dehors des combats électoraux, et c’est un hasard du calendrier si c’est aujourd’hui qu’elle arrive sur le tapis, contrairement au PS qui lance une initiative fiscale avec le but avoué de récolter les signatures pour les élections fédérales.
Il est aussi faux de prétendre que notre initiative vise la sauvegarde d’intérêts privés. Le droit de recours qui sert aujourd’hui les positions des associations de protection de l’environnement, qui n’ont pas nécessairement toujours raison. Trente association ont un droit que personne d’autre n’a : le droit de s’auto proclamer seul avocat de la nature et de la défendre comme si elles étaient elle-même touchées.

L’aménagement du territoire est une des tâches principales de l’Etat. Chaque projet aura un effet sur l’environnement, c’est certain. Mais le choix entre construire et ne pas construire doit relever de la politique et non pas de la justice. Il n’est pas normal que l’aménagement du territoire soit l’affaire des juges : il s’agit là de décisions d’opportunité. Est-il plus opportun de conserver 55 hectares de terres agricoles à Galmiz – dans un canton qui en compte plus de 100'000 – ou d’installer une entreprise amenant 1'500 emplois ? Notre initiative ne répond pas à cette question. Elle dit simplement que ce genre de décision n’est pas l’affaire des associations et de la justice, mais du pouvoir politique, qu’il soit parlementaire, exécutif ou populaire.

Ces décisions sont des décisions très importantes, elles influencent notre avenir et relèvent d’un choix de société. Dans une démocratie, ce genre de choix de société doit être dans les mains de l’Etat, pas dans celles de quelques associations privées. L’Etat doit d’ailleurs être renforcé sur la question, étudier et décider en connaissance de cause. Il ne s’agit pas d’un combat entrepreneur contre écologiste, mais de redéfinir comme tâche de l’Etat la gestion de notre territoire.

Enfin, je m’offusque de la position de Moritz Leuenberger, si peu enclin à respecter le principe de collégialité. On a accusé à juste titre Christoph Blocher de violer les règles du jeu en prenant par exemple position contre Schengen. Cette règle vaut aussi pour les socialistes, qu’on le veuille ou non.

mercredi, 2 mai 2007

Une première victoire !

Merci au Conseil Fédéral qui a décidé de changer sa position et de soutenir notre initiative sur le droit de recours des organisations.

Contrairement à son premier message, le CF s'est rendu compte que le contre-projet n'était qu'un emplâtre sur une jambe de bois et qu'il était urgent de redonner à l'aménagement du territoire son caractères plus politique que judiciaire. Espérons que ça dure !