vendredi, 16 février 2007

Des crèches plutôt que des lois

Conjuguer harmonieusement l’existence d’une vie familiale et l’exercice d’une activité professionnelle est aujourd’hui très compliqué et l’existence de crèches est une réponse à certains de ces problèmes. Les nombreuses lois et règlements en la matière compliquent malheureusement des choses qui devraient pourtant être simple. Il est aberrant de voir une crèche fermer à Bex pour des raisons de manque de personnel dit « qualifié ». Ce genre de problèmes se répète dans le pays et ce sont les parents qui trinquent.

Les jeunes radicaux valaisans exigent que les lois sur la petite enfance soient simplifiées et que les réglementations soient drastiquement assouplies. Il est incroyable de considérer insuffisamment qualifiée pour garder des enfants une personne ayant effectué le travail de mère au foyer pendant 15 ans et ayant élevé des enfants. Un tel assouplissement doit entraîner la création de nouvelles entreprises et de nouveaux emplois tout en rendant un service précieux aux familles dont les deux parents travaillent.

Pour des considérations obscures, nous sommes parvenus à transformer ce qui devait relever de l’initiative privée, parfois subventionnée, en un mastodonte administratif. Pour les jeunes radicaux valaisans, la solution au problème des places de crèches ne passera pas par une augmentation de subventions destinées à compléter l’arsenal législatif, mais par une déréglementation et une plus grande immixtion de l’initiative et de la responsabilité individuelle.

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